La réalité des magazines: Un moteur économique pour la société et les annonceurs


Ils font circuler l’économie avec plus de 21,4 millions d’exemplaires vendus au Canada l’an dernier seulement en plus d’être un moteur publicitaire fort et établi… Les magazines d’ici sont un levier économique qui fait assurément bonne impression, en particulier pour les annonceurs!

La coéditrice de « Caribou », Geneviève Vézina-Montplaisir, le résume ainsi: « Les magazines locaux, ça parle de nous, de nos enjeux. Ça fait travailler des gens d’ici et ça fait tourner l’économie locale. » Une mission essentielle dans le développement d’une industrie culturelle et médiatique prospère au Québec et au Canada.

Le papier, toujours rentable

Au Canada, une grande proportion d’éditeurs de magazines optent pour un support imprimé, en raison notamment du bassin de lecteurs qui les consomment et de la notoriété que ce support apporte à la marque. Selon les données de Statistique Canada, en 2019, c’est 29,6 % des éditeurs de périodiques qui optaient pour un support papier uniquement et 61,7% qui combinaient l’imprimé et le numérique.

Entre 2020 et 2021, les membres de l’Association québécoise des éditeurs de magazines ont même vu leur lectorat croître de 54%.
C’est ce qu’on appelle un beau bassin de clients potentiels! 

Ces huit adultes québécois sur dix que rejoignent les différents magazines en 2022 dépensent donc sur une base régulière un montant d’argent pour consommer des périodiques… et les produits qu’ils mettent de l’avant. Bon nombre de ceux-ci sont abonnés à ces publications: ils sont des lecteurs et clients fidèles aux contenus proposés. À l’AQEM, 50% des membres remarquent que leur nombre d’abonnés a grimpé  au cours de la dernière année. Ce bond est favorable pour les annonceurs!

La réputation, la crédibilité et la fidélité envers les magazines imprimés rejaillissent automatiquement sur les marques annonceurs. La proportion de consommateurs qui se fient juste à l’imprimé est similaire à celle des consommateurs qui se fient uniquement au numérique, selon des données de Vividata de 2021. Au Québec, 26% des lecteurs réguliers de magazines misent exclusivement sur l’imprimé, contre 18% pour le numérique. On ajoute 56% pour ceux qui utilisent les deux méthodes.

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des contenus adaptés aux besoins, tendances et intérêts des Québécois ici : 

Lecteur de tous les horizons

Les lecteurs de périodiques imprimés, qu’ils peuvent tenir entre leurs mains et conserver, qui abordent des thématiques chères à leurs yeux et pour lesquels ils dépensent de l’argent, proviennent de tous les horizons. C’est parce que le bassin de sujets et de thèmes abordés dans les magazines québécois est diversifié, tout comme les stratégies qu’il est possible d’y intégrer, via la publicité ou le développement de contenus.

Pour en apprendre plus sur l’impact positif des magazines spécialisés
dans une stratégie publicitaire, consultez cet article

En effet, 51% des hommes gagnants plus de 100 000$/an lisent des magazines. Ce taux atteint 65% chez les femmes avec un revenu annuel similaire. Lorsque l’on sait que cela mènera, dans 50% des cas vers une action (recherche, demande d’informations ou achat), l’imprimé devient drôlement intéressant à utiliser comme canal de diffusion!

« Plus d’un million de personnes lisent « L’actualité » tous les mois. On produit des infolettres, des webinaires, des balados, des documentaires, on a vraiment le vent dans les voiles! », souligne Claudine St-Germain, rédactrice en chef de ce périodique d’information. Avec un tel basin de consommateurs, annoncer sur les plateformes imprimées ou numériques de ce magazine devient très intéressant dans la stratégie publicitaire.

Numérique contre imprimé

Il serait utopique de prétendre que le marché du numérique n’a pas pris une ampleur considérable dans les dernières années. Mais comment se porte le retour sur l’investissement des annonceurs sur le numérique en comparaison du papier? Pas aussi bien qu’on peut le croire, comme on en parlait dans cet article. En effet, les lecteurs de papier sont plus concentrés sur leur lecture et sont plus enclins à passer à l’action après avoir vu un produit ou un service dans le contenu du magazine.

Dans une étude de Nielsen Catalina, il a été démontré que le rendement des investissements publicitaires était de loin supérieur avec un affichage imprimé qu’un affichage numérique. Les périodiques offrent un retour sur chaque dollar investi de 3,94$ alors que le numérique affiche un rendement inférieur à 2,63$. 

Un fait corroboré par l’industrie, et ce, pour toutes les spécialités couvertes par les magazines québécois. « La visibilité reste un véritable problème dans le monde automatisé d’aujourd'hui. Les preuves donnent à penser que le placement, « directement par l’éditeur », dans des environnements éditoriaux de qualité, tels que les magazines, offre des résultats de visibilité plus élevés que les réseaux ou les échanges », selon une synthèse réalisée en 2016 par Magazines Canada. 

L’ajout de l’imprimé dans la stratégie publicitaire représente donc
une façon payante de susciter l’intérêt et l’intention d’achat.

En 2018, les annonceurs ont consacré 1,6 % de leurs budgets aux magazines. Pourtant, ceux-ci peuvent leur en rapporter des dizaines de fois plus! Ne serait-il pas temps de consacrer à l’imprimé un budget média qui ne disparaîtra pas dans les nuages?